Les équipements des Observatoires

l'Equipement d'un télescope concerne la totalité des outils et instruments connexes qui se greffent autour de lui. On peut citer par exemple :


La caméra CCD de l'Observatoire

Si l'on désire garder quelques souvenirs des observations, réaliser des programmes scientifiques, triturer l'image pour en faire ressortir les détails les plus insignifiants, il faut utiliser l'imagerie numérique. Une caméra CCD (Charge Coupled Device, ou Dispositif à Transfert de Charges DTC) est une bonne réponse à ce genre d'activité.

Une caméra CCD est munie d'un composant imageur, le capteur CCD. Il s'agit généralement d'une matrice qui stocke des électrons sous forme de puits de potentiels. Le nombre d'électrons est "fonction" du nombre de photons en provenance des astres. L'avantage de ce capteur est dans sa grande sensibilité (typiquement 40 électrons -voir 90- générés sur 100 photons incidents contre seulement 7 pour une émulsion photographique dans le meilleur des cas), sa réponse linéaire en fonction de l'éclairement jusqu'à la saturation -les puits d'électrons débordent- (une émulsion photographique n'a pas une réponse linéaire), et le traitement d'image numérique qu'elle implique naturellement.


Capteur CCD KAF-400

En astronomie professionnelle, l'utilisation des caméras CCD est quasiment généralisée. Il n'y a plus aucun avantage à utiliser les émulsions photographiques. L'utilisation des caméras CCD s'est imposée dés 1980.

Nous avons développé l'électronique de notre caméra CCD dans les années 1992. Au départ, nous utilisions un capteur TC211 trés limité. Puis l'apparition du capteur KODAK KAF-400 basé sur une technologie plus performante, beaucoup moins lourde à mettre en oeuvre, d'un coût devenu trés raisonnable, nous a poussé à developper le contrôleur et les logiciels d'exploitation d'une nouvelle caméra.


Les modules de la caméra CCD (au stade du prototype)

Cliquer ici : pour obtenir la page décrivant la caméra de l'Observatoire


Les interfaces d'automatismes pour PC

Vu le faible nombre de nuits dont dispose l'astronome amateur, il faut "rentabiliser" au maximum celles-ci. C'est à dire qu'il faut confier à l'ordinateur le maximum des tâches rébarbatives et sans aucun intérêt comme le pointage des astres, la poursuite, la préparation des observations. Ainsi on gagne en efficacité, en précision et on libère du temps pour la réduction des observations.

L'ordinateur de l'Observatoire doit pouvoir agir sur "le monde extérieur", sur l'instrument et la coupole. On réalise ces fonctions grâce à des interfaces électroniques spécialisées (PC à moteurs, à codeurs...). Ces interfaces sont implantées dans le domaine d'adressage de l'ordinateur. Selon l'ordinateur et la carte, on y accède comme à une case mémoire ou par des mnémoniques spéciaux. Le programmeur peut ainsi prendre en compte l'état d'un moteur, d'un fin de course... et agir en conséquence.

Nous avons du développer plusieurs cartes interfaces pour BUS ISA (48 E/S, Synthèse de fréquences, Codeurs incrémentaux...). Elles sont simples d'emploi et on un coût très réduit.


La carte codeurs incrémentaux.

Cliquer ici : pour obtenir la page décrivant les cartes interfaces de l'Observatoire


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